Japon page 4
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Un café dans le passage souterrain

 

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pique-nique avant le défilé

 

Cet après-midi, ballade d’agrément dans le centre commercial aménagé sous la gare. Nous sommes au début de l’automne, et la plupart des commerçants ont décoré leurs vitrines de fausses branches d’érable, toutes plus flamboyantes les unes que les autres. Mon séjour coïncide également avec ce qu’on appelle ici un festival, c’est-à-dire une commémoration historique prétexte à un grand défilé en costumes d’époque et les jours fériés qui vont avec. Ce sont aussi des vacances pour les Japonais, et c’est la raison pour laquelle les hôtels étaient surchargés à cette période. Tous ces gens voyagent et se rendent visite, et l’ambiance de jours de fête se remarque également dans les habits, on voit que les gens qui sont en vacances ont fait l’effort de bien s’habiller. Même s’il fait encore chaud à mon sens, tout le monde a rangé les habits d’été et arbore des teintes automnales.

 

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soins aux chevaux

 

Pendant ces quelques jours de vacances, les visiteurs ont l’occasion d’acheter des biscuits et autres spécialités de pâtisserie de Kyoto. Les biscuits sont petits et durs, juste sucrés et colorés de toutes les nuances possibles. Ils sont façonnés dans des moules, un peu comme nos biscuits à l’anis, mais sans l’anis. Ils ont très peu de goût, on les mange pour accompagner une tasse de thé vert.

Un autre étalage de sucreries fait mon étonnement : il s’agit de sortes de petites rissoles ou très gros raviolis. La farce  foncée se devine à travers la pâte. Toutes rangées alignées comme des sardines, dans des boîtes à couvercles transparents, mais le plus souvent emballées dans un épais papier opaque, elles n’éveillent aucune envie de les manger : aucune odeur ne s’échappe du paquet hermétiquement fermé.

Pour faire contre-poids à tellement de bon goût et de tradition, les agences de voyage ont édité leurs catalogues dans toutes les nuances fluo possible. L’ancien et le moderne se répondent ainsi à longueur de journée, et l’on comprend cette fantaisie comme une permission de ne pas être toujours si convenable. Une récréation indispensable, puisqu’on s’imagine bien que la très grande politesse environnante doit être contraignante, même si tout le monde convient que cela facilite grandement la vie de tous les jours.

Sur une table, une tasse de café factice attire mon attention, une flèche m’indique que je trouverai de quoi faire une pause. Je cherche donc, et trouve un minuscule bar, il y a probablement six chaises et c’est tout. La serveuse me donne une serviette chaude, c’est très agréable quand on vient de marcher pendant des heures de pouvoir se rafraîchir ainsi. J’ai également droit à un verre d’eau glacée. Au Japon, on est généreux avec l’eau, il peut faire très chaud,  alors boire ne coûte pas cher. Même à l’extérieur, et pour peu qu’on reste dans une ville, on trouve à tous les coins de rue une machine qui vend de l’eau, de la limonade, parfois même elle sait réchauffer des boissons, et on peut acheter un café chaud.

Pendant qu’elle prépare mon espresso, j’admire les formes et décors des tasses qu’elle a rangées sur une étagère. Elles sont presque toutes différentes. Au pays de la porcelaine, on aurait tort de se priver de beaux objets pour un usage quotidien.

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